Tout est noir, je ne vois plus rien, je ne vois plus rien a croire, je tente de survivre en vain.
La mort court, je suis devant, j'attends vivement le jour, l'ombre de la faucheuse je suis plus grand.
Je tombe sur la cour infernale, l'ordre de la mouche me foudroie du regard, atteint d'une psychose insoutenable, je lève la tête il commence a pleuvoir.
Mes mains se lève vers les cieux, mes mains sont rouge sang, je ferme les yeux, sur mon vissage blanc.
Il pleut du rouge, plus rien ne bouge, je tombe en pleur, tout est rouge comme mon cœur.
La cours disparaît, rien n'existe en vraie, je rêve en plein, je me réveille enfin.
Mon lit est trempé, mon lit n'était pourtant pas défait, en bas j'entends ma mère hurlée, et les bruits de verre se frotter.
Dehors il pleut, sur la fenêtre de la buée, que le soleil brille est un vœux, je ne pense pas l'avoir mérité.
J'enfile un pantalon, tout traîne sur le sol, je descend dans le salon, mon père un verre a la main s'immole.
Ma mère hurle encore, cette vision me désole, par les fenêtres du bas le soleil sur, cette vision me rassure.
Je pose mes lèvre sur les joue ridées, ma mère pleur, hurlant sur mon père détesté, dehors je sent le parfum des fleurs.
J'oublis mon père, je sort dans le jardin, je suis seul sur terre, le battement de l'air salin.
Au bout du voyage, la falaise au bout de la terre, le vide que la terre dégage, je met fin a l'enfer
L'herbe me caresse les pieds nus, portée par une force inconnue, mes pas se rapproche de la fin, un ange me tend la main.
La terre s'arrête enfin, la voix de l'ange s'éteint, elle disparaît dans le gouffre, mes pieds nus souffrent.
Je saute dans le vide profond, la chute est longue, un trou sans fond, le néant sous les ongles.
Le suicide et la fin, la mort est le début, la naissance vient sans fin, la renaissance est tout ce que j'ai vu.
Poême avec une mise en forme étrange.